
Le Tour du Massif des Trois Pignons, Chapitre 1, 11,5 km Noisy sur Ecole
A quelle sauce nos Joyeux Pataugas vont dévorer ce Massif des Trois Pignons ce dimanche 13 novembre ??? Relevée, en empruntant le Sentier des 25 bosses, voir pimentée en y ajoutant le sentier Denecourt n°16 « Les Belvédères » ou alors douce, voir allégée ??? N’oublions que certains reviennent avec le mollet saillant et une vigueur à toute épreuve après un séjour vosgien, et que la semaine dernière… nombreux se sont ressourcer d’ondes positives, à toutes épreuves au sein du Wat Thammapathip à Moissy-Cramayel.
C’est donc des Joyeux Pataugas gonflés à blocs, valeureux comme jamais, prêts a en découdre avec les grès de Fontainebleau… qui démarrent sur le Chemin de la Chaussaye... vous en conviendrez, qui n’est pas le sentier idéal pour attaquer les 25 bosses… Mais, comme vous le savez tous, tous les chemins mènent à Rome… alors libre à chacun d’attaquer ce Massif des Trois Pignons ici ou là… Surtout que voilà le Mont Pivot, mont où sont référencées les bosses 16 et 17, qui elles-mêmes enclenchent sur les bosses 18 et 19 du Rocher du Guetteur… Imaginez l’impatience et la soif de vaincre qui pointent dans les rangs des Joyeux Pataugas, chauds bouillonnants, lorsqu’ils se retrouvent nez à nez, avec une petite sente pentue, marquée du rouge mythique du tracé du Sentier des 25 bosses.

Aucun ne se retroussent les manches, tous regardent vers le haut sans la moindre plainte. Ils savent pertinemment que via le Chemin du Mont Pivot, ces 4 bosses seront franchies, mais surtout longées avec une légèreté et une allégresse, dignes des petits rats de l’opéra !!! Sincèrement il suffit d’un rien pour imaginer la petite escouade en tutus !!! Comment mettre à mal cette majestuosité virevoltante et surtout légendaire de nos Joyeux Pataugas ??? Comment lui imposer de l’effort, la bafouer avec de la suée… ??? Voila pourquoi, aussi, un peu plus loin, ils délaissent à quelques badauds et « athlètes », configurés pour l’effort dominical, les bosses 20 et 21 du Rocher de la Souris, et optent pour un pas chassé sur le chemin sableux de La Vallée Close, franchissant ainsi, en mode contre bas, ces deux bosses… Point de variation pour les bosses 22 à 26 de la Roche au Four et du Pignon du Maquisard..., ils gardent la même attitude et le même adage, a quoi bon s’éreinter sur les crêtes, risquer quelques arabesques sur les grès, alors que ce Chemin de la Vallée Close, maculé de sable blanc, se propose à eux pour un ballet plein d’aisance et de virtuosité … Pourquoi aussi mettre à mal le rimmel de certaines Joyeuses Pataugas pour se hisser sur les bosses 27 et 28, alors que devant, … le Chemin des Pieds des Monts n’attend et ne veut que les pas de deux de nos Joyeux Pataugas !!!
Changement de chorégraphie au pied du Rocher des Gros Sablons, où les Joyeux Pataugas mouillent leurs justaucorps avec une menée ascensionnelle du rocher au travers des grès. Les pointes envisagées sur les bosses 1 et 2 toutes proches sont abandonnées, la troupe préférant un grand jeté sur le Chemin des Cavachelins, avant d’entamer, sur le Mont Rouget, un piqué émotionnel sur La Vallée Chaude… offrant une magnifique et rarissime scénographie !!! Comprenez-vous, vous lecteurs fidèles, pourquoi si vous ne vous l’avez pas encore fait, ils vous faut rejoindre au plus vitre notre troupe… quelques soient vos chaussons de danses !!!

C’est Chemin de Melun que nos Joyeux Pataugas entament leur dernier temps, sur un sol des plus sablonneux, saluant les bosses 6 et 7 du Rocher de La Tortue… Arrivés au site du Diplodocus, subjugués par les blocs de grès de toutes formes, ils se font violence pour résister à la tentation d’amorcer un ballet tourbillonnant au travers les voies d’escalades… Voilà pourquoi, quelques mètres plus loin, à la vue d’une petite sente sinueuse et escarpée, ils n’hésitent aucunement, avec une harmonie majestueuse, à s’envoler collégialement pour une Mazurka effrénée !!!

Et c’est comme cela, avec cette divine volupté, que Les Joyeux Pataugas, dansent sur les chemins du Guichot, de La Plaine avant de regagner… le point de départ de la chorégraphie et entamer une dernière valse… mais toujours à trois temps et avec modération… celle des bouchons !!!
Franck


