
Du Cuvier Chatillon au déluge, 5,8 km, 77300 Fontainebleau
Une croyance populaire dit que treize à table porterait malheur voir prédirait un évènement funeste. Mais quelle est la rumeur pour 13 randonneurs en partance pour une boucle de 9 km ??? Rassurez-vous, Les Joyeux Pataugas n’ont déploré aucune perte humaine ce dimanche 9 juillet, pour la première de leurs estivales. Par contre les Dieux sont tombés sur leurs têtes ou du moins ils ont eu la pissette drue et violente !!! Allez savoir ou le malheur du chiffre 13 peut aller se nicher !!!
Pourtant, tout avait commencé sous les meilleurs hospices… même le mini short blanc de Monique était de sortie !!! Et surtout, pas moins de 13 Joyeux Pataugas ont répondu à l’appel… de la forêt, un matin de juillet, en pleine période de canicule !!! Même Wafa est là !!! Et si Pascaline, avait trouvé le sommeil avant 3 heures du matin après une nuit torride…, la prophétie du chiffre 13 aurait été déjouée !!! Maintenant avec des si, outre de mettre Paris en bouteille…, on « avancerait » guère et justement… il est 9h00 et il est temps que nos Joyeux Pataugas prennent le sentier !!!
Et pour commencer, petite faveur de l’accompagnateur, qui opte pour la Route de Mory de Neflieux, au lieu d’un départ au milieu des rochers évitant ainsi un coup de chaud supplémentaire !!! Certes elle est de courte durée, juste de quoi graisser légèrement les rotules, car 200 m plus loin, Les Joyeux Pataugas bifurquent déjà à gauche. Après un p’tit clin d’œil à la variole, avec le rocher R dédié à Edward Jenner, ils attaquent le sentier bleu n° 5, avec ses blocs de grès, ses hauts, ses bas et ses passages tortueux !!!


Malgré un terrain difficile et quelques gouttes de sueurs qui commencent à perler sur leurs fronts, rien n’est à déplorer, ils progressent plus ou moins aisément !!! Mais l’allégresse est là, comme toujours, on assiste même à un échange cordial, où fusent quelques boutades avec un couple de randonneurs devant le rocher l’Aérolithe (masse minérale tombée du ciel). Comme quoi, le parcours est sans souci, se fait en toute quiétude… même si il faut lever le genou, frotter ses fesses contre les grès, s’arque bouter, se déhancher, monter, descendre et… suer !!! Il y aura même une photo de famille un peu plus loin !!!

Et pourtant… dans peu de temps ???
Surtout, qu’en se présentant devant la Grotte de Sœur Anne et celle de La Barbe Bleue, chères à Perrault, Les Joyeux Pataugas auraient pu être alertés !!! Et bien non, pas le moindre « Joyeux Pataugas, mes chers Joyeux Pataugas, ne voyez-vous rien venir ??? » Les grottes sont restées totalement muettes !!! Même La Madone, face au Rocher des Oubliettes du Cuvier Chatillon reste coite… Il est vrai, vu qu’elle est là depuis les années 1900, que ses pauvres cordes vocales doivent être bien desséchées !!!

Madone
Vierge peinte vers 1900 par Mgr. Edmond Loutil dit Pierre l’Ermite (1863-1959) prêtre, écrivain et journaliste au journal La Croix. Edmond Loutil venait régulièrement à Chailly-en-Bière où il possédait un atelier. Il fut le curé de la paroisse Saint-François-de-Sales à Paris et fît construire l’église Sainte Odile achevée en 1946. La peinture fut restaurée par une religieuse de Fontainebleau en 1963.
Et pourtant… dans peu de temps ???
Et le pire là-dedans, c’est que la seule et unique vraie grimpette du parcours, celle où Jany regrette son plat pays d’Epinay sur Orge, celle où il faut pousser, grimper, gravir, celle où vous attrapez un coup de chaud, Les Joyeux Pataugas vont se la « taper », et carrément suer dessus !!! Surtout qu’ensuite c’est direction… la Mare à Piat, où la traditionnelle pause banane est prévue…
Quand soudain…
…sur le trajet, quelque part entre l’Abri Sampité et la Roche du Sergent Bobillot, que soudainement le temps s’assombrit, que la forêt bellifontaine s’habille de noir, que le ciel tonne, puis rugit, que des éclairs zèbrent le ciel… et qu’une pissette drue et violente submerge nos 13 Joyeuses Pataugas !!! En un temps record, les voilà rincés jusqu’à l’os !!! Même le grêlon est de la fête !!! Et bien sûr, c’est sous ce déluge… où plus rien ne ressemble à rien, que l’accompagnateur s’égare, tergiverse, cherche désespérément la p’tite flèche de Visorando, sur un mobile qui refuse d’obtempérer !!!
Mais malgré ce cataclysme, osons le dire…
…Ouf, voilà quelques pavés, la Mare à Piat est annoncée… mais la pause banane refoulée car il leur faut continuer, sans s’arrêter, seule Nissa sera portée, pour éviter qu’elle soit noyée tellement les sentiers sont inondés !!!
Vous vous doutez bien, une fois le déluge apaisé, que 13 Joyeux Pataugas plus qu’imbibés, ne pensent qu’à une chose… rentrer !!!
Et ce fut chose faite, illico presto, via la Route de Luxembourg !!!
A dimanche, sous des meilleurs cieux pour une nouvelle virée !!!
Nota : malheureusement vu la soudaineté et l’intensité de la pissette, aucune photo n’ont été prises…, malheureusement car ils étaient beaux à voir Les Joyeux Pataugas !!!
PS : Brigitte désolée pour ta mise en plis !!!
Infos de dernière minute express : le mini short blanc de Monique n’a pas rétrécit !!!
Franck



J’aurai préféré une nuit torride 😉
En fait bien contente d’être resté chez moi,
Il est vrais que ça devait valoir le coup de vous voir tous transformé en serpillière 🤣🤣🤣bises à vous tous
J’aimeJ’aime
Merci Franck pour ton résumé plein d’humour. Nous vous embrassons tous deux à bientôt…🥰🥰
J’aimeJ’aime