Conversation du troisième type…

De Crosne au Mont Griffon en passant chez Gustave, 9 km, 91230 Montgeron

En 2015, Pierre Dupuis (Rotpier), fasciné par le tableau de Gustave Caillebotte, « Les raboteurs du parquet » en fit un poème… ( à lire peut être avant… mais sans obligation)

« Les raboteurs du parquet » de Gustave Caillebotte (1875)

Coïncidence, nos Joyeux Pataugas foulent le parc du peintre impressionniste ce 4 mai 2025… S’ensuit alors une conversation venue d’ailleurs, totalement chimérique… où nos Joyeux Pataugas se fondent corps et âmes à ces raboteurs du parquet…

« Alors Gustave, ce dimanche, en ton parc, les as-tu vus nos Joyeux Pataugas ?

Comment cela, Oui tu les as vu mais ce sont que des randonneurs ?

Mais mon Gustave à quoi t’attendais-tu ?

Que dis-tu, à des Raboteurs de Parquets ?

Mais n’est-ce pas là le titre ton œuvre de 1875 ???

Celle conservée au Musée d’Orsay ?

Certes, ce n’est pas un parquet qu’ils ont raboté, mais plus de 9 km de sentiers, de bitumes et de marches, ce n’est pas rien ?

Comment cela, ils n’étaient pas à genoux couverts de sueur ???

Pourtant depuis ce dimanche, on raconte que dans le quartier du sentier des Sources, à Crosne, que beaucoup les ont vus gravir les marches, les genoux bien fléchis et les langues bien pendantes !!!

Ah tu confirmes Gustave !!! Comment cela, ils n’étaient pas torses nus sur corps athlétiques ?

Gustave, voyons… que fais-tu de la pudeur ???  Et puis imagines, le tohu-bohu que cela aurait provoqué ? A croire que les Chippendales et les Femen étaient en ville !!!

Comment cela ils n’avaient pas de longs bras aux muscles élastiques !!!

Alors là, mon Gustave, vient voir les Joyeux Pataugas levés le verre sur le coup de midi, question élasticité pour tendre et retendre, c’est simple c’est tentaculaire !!!

Comment cela, ils n’ont pas d’outils tranchants et ne font pas geindre le parquet ?

Mais Gustave, pourquoi veux-tu leurs mettre un outil tranchant dans les mains ??? Déjà ils risqueraient de se blesser et ils ont bien déjà assez à s’occuper de leurs bâtons !!! Et de toi à moi, Gustave, crois-moi, il geint le sol, avec toutes ses piques de pointes de carbures qu’il reçoit de leurs parts !!! Et s’il s’avérait qu’il ne geint pas, il n’y pas d’inquiétude à avoir, car à un moment donné ou à un autre, à coup sûr, tu vas avoir un Joyeux Pataugas qui lui va geindre !!! Donc l’un dans l’autre…

Quoi tu dis Gustave ? Tu veux savoir si après leur passage, le sol devient de plus en plus lisse et plan comme billard ???

Sincèrement mon Gustave, j’ai jamais regardé… Mais tu m’interpelles, je vais vérifier la prochaine fois…

Si une odeur hybride et acre trainent derrière eux ???

Tu permets Gustave, là je botte en touche !!!

S’ils sont taiseux, si les conversations sont rares et s’ils gardent leur souffle pour eux ?

Alors là que nenni !!! De vrais pipelettes !!! Cela jacasse sans arrêt !!! Un vrai brouhaha ambulant !!!

Que me demandes-tu là, Gustave ???  Si le vin est à portée de leur main et si c’est du gros rouge à fort tanin ?

A portée de main, jamais… sinon de l’eau !!! Après au cul des voitures, j’admets, la boutanche est là !!! Par contre jamais de gros rouge… le Joyeux Pataugas est un fin gourmet et ne s’avine qu’avec du nectar de bonne treille… et bien sur toujours avec modération !!!

Est-ce qu’il en abuse ???

Oh Mon Dieu !!! Au grand jamais… non !!! Le Joyeux Pataugas ne trempe que le bout des lèvres et avec beaucoup de délicatesse !!! Certes c’est souvent !!!

Que me veux-tu savoir, Gustave ? Si le lendemain, ils sont là, prêts à recommencer, sans relâche, comme des forçats ???

Piane-Piane mon Gustave !!! Mais en toute franchise, cela arrive que le lendemain ils soient là… si lendemain il y a… et lendemain il y a eut !!! Comme quoi…

S’ils marchent la tête en bas ???

Non pas spécialement, Gustave… peut-être un ou deux, ou une ou deux…, trois, quatre… 

S’ils se prennent pour des magiciens quand la tâche est menée à bien?

Oh Gustave, maintenant que tu me le dis… peut être que… avec certains comportements…

Alors Gustave, tu les immortalises nos Joyeux Pataugas comme tes raboteurs du parquet ?

Allez, files chercher tes pinceaux !!!

Franck (inspiré du poème de Rotpier)

Cliquez sur l’image pour visionner le circuit

Publié par lesjoyeuxpataugas

Groupe de Randonnée basé sur l'Essonne et la Seine et Marne

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