Un pont du 8 mai en pays icaunais…

La randonnée de l’escargot, 9,5 km, 89400 Bassou

Comme l’année dernière, ils sont là Les Joyeux Pataugas… prêts à en découdre avec la mythique randonnée de l’escargot de la Cagouille Vagabonde, club de randonnée de la commune de Bassou... Certains sont là depuis la veille, d’autres se sont levés aux aurores pour rejoindre le village icaunais. Et puis cerise sur le gâteau, la météo annoncée est plus que clémente… Pour le tracé, sensiblement le même que l’année dernière… Alors, imaginez bien que le pentu de La Côte du Logis, de l’autre côté de la D606, n’impressionne plus, du moins les récidivistes. Même Noëlle et Gilou, qu’on avait perdu corps et âmes, l’année précédente, dès le début l’année, sont toujours là… Il faut vous avouer qu’ils étaient au premier printemps de leur relation, et à cette époque, conter fleurette compte !!! Mais là… allez savoir pourquoi, cette année, en pleine saison du butinage, ils sont là… avec le reste de la troupe !!!

N’allez pas pour autant croire que les vallons bourguignons entachent le rendement des Joyeux Pataugas, n’oubliez pas que certaines et certains se sont levés tôt… et puis, vous les connaissez, ça discute plus que cela trotte au sein de la bande. Et puis, quelle passion ils ont pour la flore… En un mot, vous les voyez plus le nez dans la luzerne et la croupe tendue que pousser sur leurs bâtons !!! Allez encore un petit effort pour vaincre La Petite Montagne et ils seront sur Les Grandes Raies… Là, ils devraient gagner en accélération, enfin s’ils perdent le pendu de leurs langues et si leurs séants restent plus bas que leurs nez !!! Sacrés Joyeux Pataugas !!!

Oh voilà une bien jolie descente… sur la ferme de Chichery !!! De quoi booster le pas et la moyenne. Nom d’une pipe… voilà qu’une petite fleur violette, perdue au milieu de la luzerne, qui n’a rien demandé à personne, stoppe l’élan collégial !!! Et bien sûr, on assiste à une réunion au sommet, débattant sur l’espèce végétale de la p’tite fleur ! On ne les changera jamais nos Joyeux Pataugas !!! Qu’on se le dise !!! C’est aussi pour cela aussi qu’on les aime !!! Inutile de vous dire qu’ils sont les bons derniers… Ah non, mauvaise langue que je suis, deux autres dames ferment la marche !!! Ouf l’honneur du groupe est sauf !!!

Encore un dernier effort pour regrimper vers le Fond de Grivaux, et oui, allez savoir pourquoi, ils grimpent pour atteindre un fond, ça c’est totalement « pataugasien » !!! Et comme ils se sont hissés péniblement, obligatoirement, ils vont entamer une descente… Oh, mais n’est-ce pas l’usine de la Fournée Dorée à la Fausse Chantrot qu’on aperçoit là ???

Bon sang, mais c’est bien sûr que c’est elle !!!

Nom de Dieu, cela sent bon l’apéro et la douzaine d’escargots…

Allez hop, à table Les Joyeux Pataugas !!!

Franck

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Joigny de bas en haut et… de haut en bas, 8,4 km, 89400 Joigny

15:00 sonne à l’église Saint-Jean… Mais n’est-ce pas Les Joyeux Pataugas qui affrontent le beau pentu de la rue des Sureaux à Joigny, après avoir crapahuté plus de 9 km ce matin pour une douzaine d’escargots et une part de tarte ??? Surprenant, non ? Mais savent-ils ce qui les attend ??? Vu que la vielle ville médiévale de Joigny est située en plein promontoire de la cote du plateau d’Othe… et que Franck, l’accompagnateur, à l’intention d’aller les promener dans les vignes, et que celles-ci sont au-dessus de la ville…, dur, dur va être l’après-midi !!!

Laissons venir, qu’ils profitent de cette Place de la République et de son Église Saint-André, cœur de l’ancien quartier vigneron de la cité. Les bas en haut et les haut en bas peuvent attendre quelques minutes !!!

Place de la République et l Église Saint-André

Mais quand on parle du loup, on en voit vite la queue… et voila un premier bas !!! Et oui m’sieurs-dames, ils redescendent Les Joyeux Pataugas !!! Le p’tit Francky, n’a pas voulu les dégoûter d’emblée, et continuer la rue Christian Fourrée vers l’abrupt de la rue de la Croix d’Arnault !!! Il a préféré qu’ils prennent leur élan, avec le dénivelé négatif de la rue du Luxembourg… pour donner plein pot chemin des Ferreux… et suer sur la grimpée du chemin du Calvaire !!!

Chemin du Calvaire

Une chose est certaine, la stratégie était la bonne, certes la soupe à la grimace a été servie. Quoi qu’il en soit, ils sont tous là nos Joyeux Pataugas, en plein Bois de Looze !!! Rien de mieux qu’un poumon vert pour les requinquer !!! Et à les voir, ils pètent la forme… du moins, ils en donnent l’apparence !!! Juste pour info, ils sont partis de 74 m et là, ils culminent à 213 m !!! Comme quoi, les escargots de chez Billot, c’est mieux que la taurine de Red Bull.

Par contre, ils n’ont pas encore vu l’once d’un cep de vigne ? Surtout qu’à La Charbonnière, ils filent de nouveau par le bas… et la descente est impressionnante !!! Un schuss de presque de 60 mètres !!! À quoi donc joue Francky ? Aux Montagnes Russes ???

À voir où la p’tite sente, prise à droite, les amène, il se peut que oui !!! Nom de Dieu, c’est quoi ça !!! Si vous aviez vu le regard assassin de certaines et certains, juste après qu’ils ont bifurqué à droite !!! Une rumeur à même envahit à l’instant T dans toute la Bourgogne, que le p’tit Francky allait coucher sur le canapé ce soir !!! Eh bien, vous n’allez pas le croire, déjà le p’tit Francky n’a pas couché sur le canapé, et deuzio, ils l’ont grimpé le Mont Chauvot, nos Joyeux Pataugas !!! Là sincèrement Chapeau Bas, la pente fut courte, mais très très abrupte !!! Et vous savez qui étaient là, les fameux ceps de vignes !!! Et vu le côté poussif de la grimpette, ils ont eu le temps de les admirer ces ceps de vignes !!!

La grimpette du Mont Chauvot

Et puis quel spectacle ensuite !!! Vous imaginez bien que Pascaline a voulu immortaliser l’instant…

Sur le Mont Chauvot

Et, quelle chance il a ce Francky, voilà-t-il qu’après ce supplice, le tracé amène Les Joyeux Pataugas, à croiser dans leur enclos, un gros cochon et une bande de chèvres !!! Inutile de vous dire que les animaux réduisent le cortisol, l’hormone du stress, et favorisent la sécrétion d’ocytocine, l’hormone du bien-être. Surtout qu’après s’ensuit la rencontre avec trois gaillards bourguignons apiculteurs, Et si ce matin, la p’tite fleur violette a engendré une réunion au sommet…, encore là, idem !!! Et là, plus de notion de temps, exit le « c’est quand qu’on arrive ? », ça palabre, ça jacasse !!! Sacrés Joyeux Pataugas !!!

Il leur a fallu quand même bien un bon quart d’heure, avant que certaines et certains quittent les 3 mâles bourguignons et rejoignent le reste de la troupe sur le chemin de la Croix d’Arnault. Malgré tout, pas de retour précipité, et la rampe descendante est abandonnée, pour une petite sente vers la droite… Et là, deuxième effet Kiss Cool, avec un panorama splendide sur Joigny, au milieu des vignes !!! Comme quoi, si tous les chemins mènent à Rome, ils n’offrent pas tous le même horizon !!!

Panorama sur la ville de Joigny

Et si Joigny voulait bien accueillir Les Joyeux Pataugas et leur faire découvrir quelques-uns de ses joyaux !!! N’oublions pas que la cité est référencée  « Villes et pays d’art et d’histoire » et « Plus Beaux Détours de France » grâce à la richesse de son patrimoine. La cité possède 19 monuments classés. Pour le moment, seule l’église Saint-André est dans la musette des Joyeux Pataugas. Maintenant, vu le côté ardu de la randonnée, la rencontre avec les bébêtes et la conférence « mielleuse » avec des locaux, le temps est compté… donc… m’sieurs-dames, pour les 19 monuments, c’est râpé !!!

En attendant, Les Joyeux Pataugas attaquent la descente de la Collinière et tombent nez à nez avec La Porte du Bois (XIIIe s.), une partie de l’enceinte médiévale dont il reste aussi quelques vestiges le long du chemin de la Guimbarde. Un monument de plus dans la besace !!! Puis, au travers des ruelles, descendantes précisons-le, les voilà à l’angle de la rue Gabriel Cortel, qui présente une remarquable façade, aux montants de bois. Ils reproduisent la généalogie du Christ comme évoqué dans l’Évangile de Saint-Matthieu : Jessé, endormi, rêve d’un arbre jaillissant de son corps et sur les branches apparaît la parenté du Christ et au sommet la Vierge et l’enfant Jésus. Ce thème religieux est très rarement exploité sur un édifice civil, cette maison fait partie des trois seules en France avec un arbre de Jessé. Et de deux !!! Puis vient la Maison du Pilori, une maison à pans de bois au décor le plus riche de la ville. Elle possède une façade ornée de céramiques et de piliers sculptés. Saint-François d’Assise, Saint-Martin et Saint-Jean-Baptiste y sont représentés. Quelques mètres plus bas, surgit l’église Saint-Thibaut, dominée par une tour carrée couronnée d’un campanile.

Cela fait dont 5 monuments sur 19… même pas la moitié, ils ont dans leur musette, nos Joyeux Pataugas. Mais pas loin de 19 km dans les pattes, et bouche-cousue sur le dénivelé, et certaines et certains se sont levés aux aurores !!! Il ne faudrait pas pousser mémé dans les orties !!! Surtout que la journée n’est pas finie, il faut courir à la douche, arriver à rentrer dedans pour celles et ceux qui séjournent à l’hôtel Cerise, se mettre sur son 31, revenir à Joigny, au Bistrot du Chapeau, s’enfiler les œufs meurettes et consorts, et monter (en voiture) au Belvédère de Joigny !!! Et là, seulement là, sonnera enfin… l’armistice !!!

Franck

Au belvédère de Joigny

Sur les traces de Cadet Roussel, 10,2 km, 89000 Auxerre

Les Joyeux Pataugas ont trois bâtons,
Deux pour marcher, l’autre pour les glaçons,
Ils grimpent les côtes, chantent des chansons,
Et leur foulée fait sensation,
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Les Joyeux Pataugas sont amusants !

Les Joyeux Pataugas ont trois godillots,
Un pour la boue, l’autre pour les ruisseaux,
Le dernier troué fait rire les tritons,
Mais jamais ils n’ont mal aux petons,
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Les Joyeux Pataugas sont amusants !

Les Joyeux Pataugas ont trois gourdes,
Une pour l’eau, l’autre pour l’apéro,
La troisième pleine de gnole
Et quand ils trinquent, ça fait des bonds,
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Les Joyeux Pataugas sont amusants !

Les Joyeux Pataugas ont trois sacs pleins,
Un pour le pain, un pour le vin,
Et l’autre rempli de saucisson,
Qu’ils becquetent à midi en chahutant,
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Les Joyeux Pataugas sont amusants !

Les Joyeux Pataugas ont trois tentes,
Une qui fuit, l’autre qui penche,
La troisième s’envole quand y’a du vent,
Mais ils dorment mieux qu’au couvent,
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Les Joyeux Pataugas sont amusants !

Les Joyeux Pataugas ont trois cartes,
Une pour le tracé, l’autre pour se retrouver,
La troisième ils cherchent encore à quoi elle sert
Mais peu importe ils ne se perdent jamais
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Les Joyeux Pataugas sont amusants !

Les Joyeux Pataugas ont trois boussoles,
Une pour le nord, l’autre pour le sud,
La troisième fait l’est
Et ils trouvent toujours l’ouest avec leurs bretons
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Les Joyeux Pataugas sont amusants !

Les Joyeux Pataugas ont trois bonnets,
Un trop grand, l’autre troué,
Et le dernier est égaré,
Quelque part dans l’Auxerrois,
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Les Joyeux Pataugas sont amusants !

Les Joyeux Pataugas ont trois cannes,
Une en bois, l’autre en alu,
La dernière est une branche nue,
Mais ils marchent fiers et contents,
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Les Joyeux Pataugas sont amusants !

Les Joyeux Pataugas ont trois copains,
Un qui râle, l’autre qui traîne,
Et le dernier crie quand il a faim,
Mais tous les trois vont bon train,
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Les Joyeux Pataugas sont amusants !

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Le sentier des Grands Crus, 6,5 km, 89800 Chablis

Si Blanche Neige trouve refuge dans la maison des 7 nains, qui l’accueillent chaleureusement dans le conte des frères Grimm en 1812, les 7 grands crus chablisiens sont tout aussi ravis de recevoir nos Joyeux Pataugas en ce beau matin du samedi 10 mai 2025.

Et si Prof n’est pas là pour les accueillir, Grenouilles, le premier cru, se charge de héler Les Joyeux Pataugas, dès leur sortie du Parc de la Liberté qui longe la rivière le Serein, pour les inviter à le rejoindre…

Le Parc de La Liberté

Immédiatement, le ton est donné… avec une petite grimpette pour rejoindre l’intersection de trois autres grands crus… Imaginez-bien, qu’après les coteaux de Joigny il y a à peine deux jours, le Joyeux Pataugas se montre aussitôt Grincheux… Il monte le petit raidillon, l’air sévère et le gros sourcil fâché…

Heureusement, il bifurque légèrement à gauche, délaissant l’abrupt du cru de Vaudésir, pour un sentier, à gauche, un brin plus Simplet.

Et voilà nos Joyeux Pataugas en compagnie du cru de Bougros, un des derniers à rejoindre l’appellation de Grand Cru en 1938… Comme celui de Preuses, que foulent maintenant nos 14 Joyeux Pataugas… Comment cela 14 ? Il y aurait-il un pourcentage de perte dans leurs séjours !!! Rassurez-vous, amis lecteurs et peut-être futurs Joyeux Pataugas, aussi bien, jeudi, au Mont Chauvot à Joigny ou hier, dans la crypte de l’Abbaye de Saint-Germain, la troupe n’a subi aucune perte !!! Si deux unités manquent à l’appel, c’est qu’une a préféré rester à se prélasser au Parc de La Liberté et qu’une autre, notre pianiste bulgare, a été rappelée pour des accords majeurs !!!

En attendant, ils grimpent toujours Les Joyeux Pataugas présents. Les voilà avec une fesse pointant sur le cru de Preuses et l’autre sur celui de Vaudésir… plus ou moins accentuée selon le déhanchement des unes et des uns !!! Mais avouons-le, le dénivelé est bien plus Timide que celui de Joigny

La preuve, est l’air Joyeux qu’ils affichent à l’orée du bois qui longe le grand cru de Vaudésir !!! Et puis quel spectacle, que cette vue sur la ville de Chablis. Ils en bégayeraient presque !!!

Après qu’ils ne prennent pas racine non plus, il ne manquerait plus qu’un s’installe et pique un roupillon. Point de Dormeur chez Les Joyeux Pataugas, surtout que pour atteindre le Grand Cru de Valmur, quelques bas en haut et quelques haut en bas sont au programme. Rassurez-vous, encore une fois, rien de comparable à l’après-midi jovinienne… Pianissimo, ils y vont, fidèles au label Joyeux Pataugas !!! Un p’tit bémol, malgré tout, vu le terrain de jeu aride d’aujourd’hui, ils ont moins la croupe en l’air et le nez au ras du sol, même si quelques fois les cep de vignes les intriguent !!!

D’ailleurs, c’est comme une lettre à la poste, qu’ils passent la bas en haut de Valmur et atteignent le Grand Cru Les Clos. Ils s’offrent même les hauteurs de la table d’orientation du panorama des Clos… Comme quoi, Il vaut mieux commencer fort le premier jour d’un séjour, même court… pour « glisser » allègrement sur les sentes à venir…

Le panorama du clos

Et pour « glisser », ils vont « glisser » nos Joyeux Pataugas avec la descente vertigineuse de la Voie Meurtrière qui les propulse directement sur le village de Chablis. Et là, comme pour la montée entre les Grands Crus de Preuses et Vaudésir, une fesse va pointer sur le Grand Cru Les Clos et l’autre sur le Grand Cru Blanchot… mais là, attention l’ondulation est sur un dénivelé contraire !!!

Sur la Voie Meurtrière

Rassurez-vous, pour éviter que la machine s’emballe, ils bifurquent à droite… Mieux vaut prévenir, que guérir, et c’est donc au travers du cru Les Clos, qu’ils réduisent l’oscillation des globes, le stabilise et rejoignent le centre de Chablis.

« Atchoum !!! » Mince une des fesses à attraper froid !!! Un Grand Cru trop frais sûrement !!!

Franck

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Chablis, Amandine et le Domaine Céline & Frédéric Gueguen, 2,5 km, 5 dégustations, 89800 Chablis

14:27… 15 Joyeux Pataugas, affalés, sirotent dans un bar chablisien.

14:28… Toute pimpante, arrive devant l’Office du Tourisme, Blanche-Neige !!! Oh pardon, je veux dire Amandine… Que voulez-vous, suite à la p’tite balade de ce matin, le narrateur que je suis, avec son âme d’enfant, est encore totalement plongé dans la version Walt Disney de 1937 du conte de fée de Blanche-Neige et les sept nains. Même si à l’origine, l’histoire racontée par les Frères Grimm contenait des éléments à faire frissonner !!! Mais bon, c’est une autre histoire… Exit Blanche-Neige et bonjour Amandine, une guide-conférencière chargée en cet après-midi de cultiver le Joyeux Pataugas !!!

Et dès le début, ils sont tous ouïe Les Joyeux Pataugas… Sages comme des images… Est-ce la paire de lunettes de soleil miroir d’Amandine qui les impressionne et les fige ? À moins qu’ils soient totalement absorbés par l’histoire du vignoble chablisien qui, sous l’impulsion des moines de Saint-Martin de Tours, puis de ces Cisterciens de Pontivy, prospère entre le 9ᵉ et le 12ᵉ siècle !!! Allez savoir ??? Quoi qu’ils en soient, ils écoutent Les Joyeux Pataugas, même Pascaline qui tourne autour du groupe comme un chien enragé, tend l’oreille… Comme quoi !!!

Une fois l’histoire du vignoble contée, Amandine plonge Les Joyeux Pataugas dans le passé de la vieille ville et dans ses ruelles pavées. Au cœur du village, ils découvrent l’Obédiencerie, un ancien monastère dont les fondations datent du Xᵉ siècle. Là encore, la conférencière raconte, raconte, raconte… et Les Joyeux Pataugas écoutent, écoutent, écoutent… Quand soudainement, l’irréfutable arrive… La charge en poids de tant d’informations, de données historiques et d’anecdotes d’antan sont devenues si pesantes que le séant des Joyeux Pataugas implore la grâce… et on assiste alors en pleine ruelle Louis Bro à un sitting étonnement burlesque !!!

La collégiale Saint-Martin est malgré tout atteinte debout… mais là, aucun séant ne se fait prier pour se poser… car là encore, Amandine, narre, narre, narre… et la musette historique des Joyeux Pataugas, pèse, pèse, pèse, alors que Saint-Vincent, le saint patron des vignerons regarde, regarde, regarde !!!

Devant l’ancienne synagogue (maison du XVIe siècle), les popotins résistent malgré tout à s’affaisser… idem à la Porte Noël !!! Un regain de forme ??? Il est vrai que cette visite guidée va prendre fin… et qu’une nouvelle épreuve les attend !!!  Il vaut mieux donc qu’ils se ressaisissent !!! Après, ce n’est qu’une dégustation de cinq chablis qui les attend. Rien d’effrayant, surtout que dans ce genre d’épreuve, ils ont de la bouteille Les Joyeux Pataugas. Ne raconte-t-on pas dans les chaumières essonniennes et seine-et-marnaises qu’aux alentours de 12 :30 où randonnent Les Joyeux Pataugas le dimanche, le son du tire-bouchon résonne à tue-tête !!!

Franck

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L’Yonne de Bassou à Bonnard, 8 km, 89400 Bassou

Si le 11 mai 1945, Saint-Nazaire est la dernière ville française à être libérée de l’emprise allemande, le village de Bassou, lui, est de nouveau envahi par Les Joyeux Pataugas.

Et à 9 :30 tapante, la rue des Petits Ballets est bondée !!! Par contre, point de Joyeux Pataugas en p’tits tutus qui s’ébrouent ou qui travaillent leurs pointes en ballerine… C’est le short multi-poches, le pantacourt, les grosses chaussettes et les godillots qui règnent !!! La glissade et le pas de chat ne sont pas au programme du final de ce week-end icaunais !!! Et vu les virées sur Joigny et Chablis des derniers jours, il vaut mieux qu’ils soient équipés nos Joyeux Pataugas !!! Même si le programme annonce en ce dimanche 11 mai comme randonnée : « Les bords de l’Yonne ! » D’ailleurs, savez-vous qu’en fait, sous le pont Mirabeau, à Paris, cher à Apollinaire, coule l’Yonne ? Cela vous en bouche un coin, hein ??? Comme c’est une longue histoire, je vous invite à lire cet article de l’Yonne Républicaine !!!

En attendant, si Les Joyeux Pataugas mettaient enfin le cap sur le pont de Bonnard, là où coule en dessous, vraiment l’Yonne !!! Et vu ses bords, ils vont se la couler douce ce matin, Les Joyeux Pataugas !!!

Ah si toutes les randonnées pouvaient être ainsi… cool, bucoliques, aérées !!! Et cette bande d’asphalte qui longe l’Yonne, un vrai tapis… placé mi-ombre, mi-soleil, et surtout linéaire, sans le moindre dénivelé !!! Et puis ce beau paysage, ces bateaux qui passent et repassent… glissant sur l’eau !!! Ils sont bien nos Joyeux Pataugas, point d’effort, point de suée… Ils n’ont ni trop chaud, ni trop froid… c’est la ballade des gens heureux !!!

Regardez-les sur le pont de l’écluse de Raveuse, là où l’Yonne donne naissance à la dérivation de Gurgy !!! Certes, ils ne sont pas tous en rond, mais en ligne, et où toujours, les messieurs puis les dames font comme ça… le temps d’une photo. Qu’ils sont beaux, nos Joyeux Pataugas !!!

Allez, il est temps pour eux d’entamer le retour… Il y a un barbecue à préparer et des âges certains à fêter… et tout cela s’organise et se souffle !!! Donc, il est temps Joyeux Pataugas de quitter ce pont, et de prendre la petite sente à droite !!! Ne vous inquiétez pas, aucunement elle ne vous amène à des grimpettes !!! Elle va traverser une multitude d’étangs plus ou moins aménagés, plus ou moins privatifs, appartenant tous à des mordus du bouchon-flotteur… Puis, elle longe le terrain militaire de l’ancienne caserne de Landel, désertée depuis 2003. Ensuite, retour à la bande de bitume pour allègrement rejoindre, le pont de Bonnard puis les Petits Ballets… et toujours sans tutus !!!

Et là, avec comme chefs d’orchestre au barbecue, Noëlle et Franck, pince et fourchette à la main, et Ralitsa au service ; mesdames et messieurs Les Joyeux Pataugas, présents ou absents, de France et de Navarre, ainsi que vous, amis lecteurs, chantez la chanson de José, un des comédiens de la série télévisée « Scènes de ménages »

J’ai voulu cuire quelques merguez,
Y’avait un vent qu’était balaise.
J’ai voulu cuire quelques andouilles
Mais j’ai pas pu, c’est partie en…

Lalala lalala

Tout était froid, il faisait beau,
Ça chipotait sur mes chipos,
J’ai allumé le barbecue
Mais j’ai pas pu, je l’ai eu dans le…

Lalala lalala
Lalala lalala

C’est la saucisse qu’on assassine
Quand on la met dans une tartine
Avec du beurre, d’la margarine et pourquoi pas… une mandarine ?

Lalala lalala
Lalala lalala

Et bien sûr, sans oublier…

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A l’année prochaine…

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Franck

Publié par lesjoyeuxpataugas

Groupe de Randonnée basé sur l'Essonne et la Seine et Marne

5 commentaires sur « Un pont du 8 mai en pays icaunais… »

  1. Franck

    merci pour ce beau résumé à l’image de notre séjour.

    merci également Sylvie pour l’organisation de notre séminaire dans l’Auuxerrois

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  2. Magnifique séjour, jolie région, une organisation impeccable et le Capitaine des Pataugas dans son meilleur rôle – de guide et narrateur talentueux…

    MERCI

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